L’adoption est réalisée dans le but unique du bien-être de l’animal, de lui offrir des soins et un environnement adapté à ses besoins physiques, éthologiques et comportementaux. L’adoptant s’engage à ne jamais utiliser la violence envers lui.
L’animal ne peut être employé à aucun travail ni à aucun usage commercial; aucun profit commercial, professionnel, occasionnel ou autre (si petit soit-il) ne peut en être tiré. L’adoptant ne peut donc ni le vendre, ni le louer, ni participer à aucun concours ni l’utiliser pour une collecte de fond ou en général en obtenir quelque profit sous quelque forme que ce soit.
L’animal est bien entendu formellement interdit à la consommation et il est d’ailleurs interdit de l’abattre ou de le faire abattre.
La reproduction est formellement et strictement proscrite. Les oeufs doivent toujours être enlevés si un mâle est présent.
L’association reste propriétaire de l’animal, mais l’adoptant en devient responsable civilement. Il en a la garde juridique et matérielle. => Les frais vétérinaires ou tout autre soin sont à sa charge. De la même manière, les frais occasionnés lors d’un accident ou s’il devait échapper à son contrôle et se retrouver sur la voie publique sont supportés par l’adoptant ou son assurance en responsabilité civile.
Les adoptions sont possibles uniquement sur le territoire belge et le permis de détention d’animaux doit être produit lors de la demande d’adoption, avec une période transitoire jusqu’en octobre 2022.
Le contrat est signé avec la personne qui sera responsable de l’animal et vit à la même adresse. Il n’est pas possible d’adopter pour un tiers.
L’adoptant s’engage à soutenir l’association au moins durant toute la durée où il est en charge de l’animal, à hauteur de minimum 15€ par an. Il recevra le trimestriel.
L’adoption est gratuite.
La poule ou le coq doit être hébergé-e sur un espace herbeux de minimum 50 mètres carrés pour deux individus, pourvu d’un abri fermé sur au moins 3 côtés, correctement isolé du vent et de l’humidité.
Les clôtures doivent être adaptées à la nature de l’animal, et suffisamment solides. Il doit être possible de respecter tant les demandes d’isolement par les autorités sanitaires que les besoins d’espace de l’animal. L’adoptant doit prendre des mesures en conséquence le cas échéant.
L’abri doit être accessible en permanence, aménagé et entretenu, équipé de litière propre (paille ou foin), d’un abreuvoir, et d’un perchoir rond et accessible. Il doit être dépourvu de tout objet ou dispositif pouvant blesser l’animal, et facilement nettoyable.
Le lieu d’hébergement de la poule ou du coq doit être une propriété privée, suffisamment sécurisée et surveillée par l’adoptant lui-même.
L’animal ne peut être mis à l’attache.
La poule ou le coq doit bénéficier en permanence de la présence d’un autre individu de la même espèce. Il ou elle ne doit jamais être laissé seul-e. Si un coq est présent, il doit être accompagné au minimum par 5 poules, idéalement 10.
L’adoptant prend toutes les dispositions raisonnables pour éviter que l’animal ne s’échappe et, au cas où malgré ces précautions, l’animal s’échappait, il déclare la perte dans les 24 heures à l’association et au commissariat de police du lieu de la perte.
L’adoptant signale immédiatement tout changement d’adresse et/ou de numéro de téléphone à l’association compte tenu du fait que le bien-être de l’animal sera contrôlé jusqu’à la fin de sa vie. Si l’adoptant envisageait de déplacer l’animal, il s’engage formellement à en avertir au préalable l’association, qui marquera son accord ou non, après inspection, en ce qui concerne le nouveau lieu d’hébergement.
La poule ou le coq doit avoir un accès permanent à de l’eau potable en suffisance.
Les gallinacés sont omnivores. L’animal doit recevoir un aliment complet adapté à son espèce, à son âge et à son état de santé. L’adoptant veille à lui fournir une alimentation de qualité et ne le nourrit pas de pain, même sec.
Il doit être déparasité au minimum 2 fois par an, et au besoin sur suspicion de présence de parasites (démangeaisons, maigreur,…). Au refuge, un anti-puce et vermifuge est donné 2 à 3 fois par an.
L’association se tient toujours à disposition de l’adoptant si un souci devait survenir avec l’animal, que le problème soit d’ordre sanitaire ou comportemental.
L’adoptant doit contacter immédiatement l’association par téléphone en cas de problème qui mettrait la vie de l’animal en danger. Le cas échéant, la décision d’euthanasie doit, sauf en cas d’extrême urgence attestée par son vétérinaire, être prise conjointement entre l’association, l’adoptant et son vétérinaire. La mise à mort de l’animal ne peut être effectuée par un autre moyen qu’une injection de Pentobarbital ou T61 administrée par un vétérinaire agréé.
Si l’adoptant décidait de ne pas garder l’animal à son domicile, il s’engage à le rendre gratuitement à l’association.
Si l’adoptant souhaite qu’un tiers adopte l’animal à sa place, il ne peut le déplacer avant que le candidat-adoptant ait suivi la procédure de demande d’adoption et que l’association ait marqué son accord.
L’adoptant fournit un certificat vétérinaire attestant du décès ou de l’euthanasie de l’animal, mentionnant au minimum son numéro d’identification s’il en a un et le numéro du contrat d’adoption.
Le bien-être de l’animal peut être contrôlé à n’importe quel moment par des membres délégués par l’association. L’adoptant ne peut refuser au délégué l’accès au lieu où vit l’animal et renseigne ce délégué sur toutes les informations relatives aux conditions de vie et de santé de l’animal adopté qu’il souhaitera obtenir.
L’adoptant s’engage également à informer l’association au moins tous les 6 mois de l’évolution et de la santé de l’animal et à lui fournir en même temps au moins une photo récente (datant de moins d’1 mois) de l’animal.
En cas de violation d’une des clauses du contrat d’adoption, l’adoptant autorise l’association à reprendre sur le champ et de plein droit l’animal adopté, sans aucune formalité ni indemnité et sans préjudice des poursuites judiciaires qui pourraient lui être intentées.