Les animaux sont majoritairement pris en charge dans le cadre de saisies judiciaires et administratives, suite à des faits de maltraitance ou de négligence grave. Dans de rares cas, d’autres motifs président à l’admission: animaux trouvés sur la voie publique ou abandonnés pour raison sociale grave, chevaux réformés de centre équestre ou retraités de la police fédérale peuvent trouver exceptionnellement une place chez nous. L’association demeure seule juge des cas à prendre ou non en considération, et ne doit en aucun cas être confondue avec un home pour chevaux et animaux de ferme abandonnés par leur propriétaire.
Le refuge principal (siège social) est implanté sur le site de Meslin l’Evêque depuis 1993 et a connu une évolution spectaculaire. En 2015, Animaux en Péril a également acquis un domaine situé dans le village d’Isières, éloigné d’à peine 1500 mètres; cette installation cadette présente une capacité d’accueil inférieure et concentre un tiers environ des animaux, mais son obtention a représenté une bouffée d’oxygène, compte tenu de la situation surpeuplée d’autrefois. Les deux sanctuaires, travaillant de front, ont accueilli un flot continu d’animaux depuis le début 2016. Deux ans plus tard, Animaux en Péril a débuté la location longue durée d'une troisième ferme, située dans le village de Grosage où sont placés la majorité du groupe de bovins et de moutons. Aujourd'hui agréé, le refuge de Grosage est officiellement le troisième refuge d'Animaux en Péril.
Animaux en Péril opte pour les meilleurs équipements et infrastructures, et réunit une équipe de collaborateurs professionnels. Nos centres de revalidation pour équidés et animaux de ferme martyrs visent à l’excellence, l’hébergement et les soins y sont optimaux. La capacité d’accueil, comme pour tous les refuges, demeure cependant une préoccupation constante, et il est impératif pour nous de proposer à l'adoption les pensionnaires les plus valides, afin de libérer de l’espace en faveur d'autres malheureux.
Les refuges de Meslin l’Evêque et d’Isières sont ouverts un week-end sur deux de 11h à 17h.
Prochaines dates d’ouverture :
La visite est libre et gratuite, et la seule obligation consiste à respecter le règlement mis en place afin de ne pas compromettre la tranquillité des résidents.
Car même si la convivialité occupe une place prépondérante au sein des installations, celles-ci demeurent avant tout des sanctuaires pour animaux maltraités et convalescents, et non des parcs d’attractions.
Le reste du temps, nos havres se referment sur eux-même et travaillent toutes portes closes, offrant aux animaux le calme absolu que requièrent leur guérison et leur bien-être.
Les chevaux, compte tenu de leur nombre et de leurs exigences en matière d’espace vital, occupent l’essentiel des espaces intérieurs et prairies. La majeure partie des interventions et saisies les concerne, même si l’écart avec les autres espèces tend à se réduire de plus en plus. Rien d’étonnant, donc, à ce que les écuries dominent le paysage.
Les chevaux se répartissent à Meslin l’Evêque dans deux écuries vastes comme des nefs d’église, qui constituent les principales structures du domaine et au sein desquelles la fonctionnalité n’empêche pas la douceur de vivre. Chaque bâtiment est équipé de dizaines de boxes individuels de haute qualité, à la fois modernes et chaleureux, pensés en fonction du confort et de la sécurité de leurs occupants. Chacun comporte une mangeoire, un support de pierre à sel et un abreuvoir automatique.
L’écurie la plus récente (800 mètres carrés au sol), inaugurée en 2015, a apporté vingt-huit boxes alignés le long de deux couloirs spacieux. Tous sont ouverts en croissant de lune sur leur façade frontale, offrant au cheval la possibilité de présenter l’encolure à l’extérieur sur toute la longueur de la cloison. Espace, lumière et air dominent les lieux, ainsi que le souci d’un entretien aisé, nécessaire dans un contexte où les boxes sont nettoyés et repaillés chaque jour.
Les écuries bénéficient d’abreuvoirs automatiques équipé d’un circulateur-réchauffeur qui maintient l’ensemble du système hors gel en hiver.
Si les équidés ont orienté la majorité des réalisations à Meslin l’Evêque au cours de l’histoire du refuge, le nombre d’animaux de ferme a explosé ces dernières années, et les interventions qui les concernent sont en augmentation constante. Or aujourd’hui, rares sont les refuges qui les prennent en charge.
À Isières, un bâtiment offre deux vastes stabulations, l’une abritant les chèvres, l’autre les moutons. Un soin particulier a été apporté à l’aménagement, non seulement afin de rendre le cadre aussi agréable que possible, mais aussi pour assurer à chacun un accès aisé à la nourriture et à la boisson. Les stabulations ne sont occupées qu’aux saisons froides, l’été se déroulant en prairie.
À Grosage, le bâtiment est divisé en trois larges stabulations qui offrent aux moutons les plus craintifs la possibilité de se déplacer comme ils le souhaitent.
Le refuge de Meslin l’Evêque accueille quant à lui les bergeries pour « cas particuliers ». Les chèvres ont beau être des animaux grégaires indissociables du troupeau, leur impitoyable hiérarchie sociale nous contraint à les regrouper par affinités, ce qui a imposé la création d’un groupe réservé aux ultra-dominants se tenant mutuellement tête. D’autres éléments de répartition, qui concernent moutons et chèvres cette fois, sont l’âge et l’état médical: les animaux âgés et fragilisés sont systématiquement tenus à l’écart de la population générale.
À la suite de l’achat d’une grande parcelle, destinée à accueillir nos grands animaux lors de la période estivale, Animaux en Péril a choisi de sacrifier une prairie pour réaliser les parcours de nos grands cochons de ferme.
Cette nouvelle phase de travaux n’était pas anodine pour notre association, les cochons étant des animaux puissants, les nouveaux parcours devaient être particulièrement résistants à leur stature et super équipés. Animaux en Péril a pour volonté de rendre justice à ces animaux intelligents, pourtant abattus à hauteur de 11 millions d’individus par an en Belgique.
Lors de ces travaux, nous avons dû aménager des arrivées d’eau afin d’éviter aux soigneurs de tirer des kilomètres de tuyaux pour l’entretien des différentes parcelles.
C’est avec un certain plaisir que nos cochons ont pris leurs quartiers d’été 2020 dans un environnement parfait pour eux. Chaque parcours dispose de sa propre dalle de béton, de larges cabanes garnies de paille, de brosses de grattage et d’abris ombragés. L’hiver, les cochons apprécient aussi leur enclos, où nos soigneurs professionnels et bénévoles garnissent plus généreusement en paille les abris qu’ils ne quittent que pour se nourrir lors de journées trop fraîches pour eux.
Nous avons installé dans chaque espace une potence avec une douche individuelle permettant de remplir facilement les mares à boue où adorent se baigner les cochons par jours de grandes chaleurs.Ces douches sont particulièrement pratiques et représentent un important gain de temps puisqu’auparavant les soigneurs devaient tenir le tuyau d’arrosage qui remplissait les bains des cochons.
Encore trop souvent méprisés et victimes de clichés comme celui d’être des animaux sales, peu de personnes connaissent en réalité les besoins des cochons.
Les cochons détestent les endroits souillés et ne s’étendront jamais là où ils font leurs besoins. Mais les cochons naissent malheureusement pour la majorité dans des élevages industriels et sont confinés dès leur plus jeune âge dans des espaces anormalement réduits où ils sont contraints de loger sur leurs propres déjections.
Les installations pour bovins ont misé sur la facilité d’entretien mais également sur la solidité de structures renforcées en acier galvanisé, vu la force colossale de leurs occupants. Le matériel sélectionné résiste à tout, et mise sur la résistance à long terme.
Dans les étables, les poutrelles en acier remplacent les habituelles cloisons de boxes. En lieu et place d’une cloison avant, des cornadis supportent une auge et permettent aux vastes enclos de s’ouvrir sur toute leur longueur pour laisser le passage à des animaux massifs. Les abreuvoirs, eux aussi, ont été spécialement renforcés.
Les stabulations sont également pourvues de blocs de sel nécessaires au métabolisme des animaux, et équipées de brosses de grattage contre lesquelles ils peuvent se frotter; ces dernières sont à ce point indispensables à leurs besoins éthologiques qu’on les retrouve même au sein des élevages industriels, pourtant avares en termes d’aménagements en faveur du bien-être de leurs bêtes.
Le confort de nos bovins souligne davantage encore le sort misérable de leurs malheureux congénères piégés dans les ténèbres de l’élevage industriel.
Les petites maisonnettes en bois qui constituaient le lieu de vie de nos poules ont été remplacées par des abris en plastiques durs, plus résistants et idéals pour d’entretien. Ils sont tous équipés de logettes individuelles où les poules peuvent se reposer en toute quiétude.
Les mangeoires sont elles aussi adaptées aux animaux: galvanisées, conçues pour l’extérieur, elles conservent la nourriture à l’abri des souillures et de l’humidité. Ce concept améliore l’hygiène et permet également de réduire le gaspillage. Quant aux abreuvoirs, ils sont automatiques. L’ensemble offre une facilité d’entretien remarquable compte tenu du fait que les poules sont des animaux réputés (à juste titre) pour salir leurs installations avec une rare efficacité.
En début d’année 2017, nous avons installé des filets au-dessus des parcours de animaux de notre basse-cour suite à la vague de cas de grippe aviaire détectés en Belgique. Nous ne voulions plus à avoir à confiner nos poules et palmipèdes, pratique totalement inconfortables et inadaptée à leurs besoins éthologiques.
Le territoire des lapins consiste en deux zones identiques et adjacentes, équipées de manière similaire. Ces parcours jumeaux permettent une alternance, et les lapins occupent successivement un espace puis l’autre, ce qui autorise l’herbe à se régénérer entre deux périodes d’occupation et assure en permanence aux occupants une zone herbeuse en bon état.
L’élaboration des parcours a été pensée sur base des besoins éthologiques de l’espèce. Attendu que les animaux ne peuvent creuser le sol, sous la surface duquel a été enfoui un treillis infranchissable destiné à prévenir les évasions, il est nécessaire d’apporter aux animaux un substitut de terriers et galeries.
Un quart de la surface a donc été recouvert d’une dalle de béton qui accueille mangeoires et abreuvoirs, mais également des gîtes en béton à l’entretien aisé et fonctionnel, garantie d’une hygiène irréprochable. Ils sont prolongés par des tunnels en béton qui offrent aux résidents une imitation de corridors naturels.
Ces terriers modernes, tapissés de paille pour le confort, bénéficient de toits transparents, qui permettent aux animaux d’être à l’abri des intempéries sans être pour autant privés de lumière, et qui basculent sur charnières pour assurer l’aération en cas de fortes chaleurs.
Assurer le bien-être de nos animaux, c’est aussi équiper le refuge en matériel adéquat pour la revalidation, la convalescence et le suivi médical des animaux, une obligation pour qui héberge une majorité de victimes de maltraitance. Née de ces préoccupations, l’écurie de soins et de quarantaine reçoit les nouveaux venus qui nous parviennent malades, épuisés ou dans un état sanitaire inconnu; elle accueille également les pensionnaires qui nécessitent des soins particuliers ou un écartement temporaire du troupeau.
Le 8 octobre 2021, l'association a inauguré la nouvelle unité de soins et de quarantaine en présence de Céline Tellier, Ministre du Bien-Être animal en Région Wallonne et de Bruno Lefebvre, Bourgmestre d'Ath. Le nouveau bâtiment a été optimisé avec ce qui se fait de mieux en matière de confort et d'équipement afin de répondre aux meilleurs standards sanitaires et de bien-Être.
• Les installations comprennent plusieurs boxes dont certains sont entièrement capitonnés afin d’amortir les chutes des animaux faibles, et sont équipés de lampes infrarouges afin de tenir au chaud les pensionnaires en hypothermie.
• Un grand pont roulant, équipé d’un palan pour relever électriquement les gros animaux en situation de faiblesse.
• Une balance ancrée dans le sol permet de mesurer de manière exacte le poids d’un animal (y compris le plus imposant) à son arrivée afin de mieux gérer son évolution.
• Un solarium et une douche chaude permettent de tondre et de laver les animaux, même en plein hiver, lorsque ceux-ci sont infestés de parasites.
• Enfin, des caméras connectées assurent une surveillance des animaux en soins intensifs par les vétérinaires et les soigneurs du refuge.
Oies et canards bénéficient d’un bassin d’environ 70 mètres cubes en béton étanche. Moderne, vaste et fonctionnel, il offre à nos oiseaux aquatiques un niveau de confort équivalent à celui des mammifères, ainsi qu’un paysage adapté à leurs besoins éthologiques. L’étang est muni de deux rampes d’accès rainurées, qui évitent aux pattes palmées de déraper sur le sol.
Le bassin permet un nettoyage simple et combine donc les critères essentiels que sont la taille, la propreté et l’adaptation parfaite aux animaux qu’il héberge. Un brassage de l'eau, qui permet d'éviter tout développement de toxines, est assuré par deux pompes et une douzaine de diffuseurs. L'étang est enchâssé dans une prairie où les oiseaux peuvent dormir, se déplacer ou paître à leur aise, aussi bien au soleil qu’à l’ombre.
Comme chez les poules et les coqs, les mangeoires sont protégées de la pluie et des souillures par des structures en métal, et des filets ont été installés sur les deux tiers de l'espace afin d'éviter de devoir confiner tout ce petit monde en cas d'alerte sanitaire nationale ou régionale.
Autour du refuge filent des prairies qui ondulent sur dix hectares piquetés de saules, de frênes et de peupliers. Ces étendues sont divisées en une dizaine de parcelles clôturées et ceinturées par les sentiers destinés aux visiteurs. Une fois le beau temps revenu, nos animaux goûtent le plein air au sein des grands espaces qui seront leur lieu de vie pendant toute la belle saison.
Ils y sont répartis en groupes organisés sur base des affinités et de la condition physique de chacun (les chevaux les plus âgés et les plus vulnérables ensemble, par exemple).
Les prairies imposent une gestion rigoureuse pour offrir une herbe de qualité. Elles font l’objet d’une rotation constante, et sont occupées en alternance par les animaux, ce qui leur laisse le temps de se reconstituer.
Le refuge utilise également un engrais favorisant la croissance de l’herbe, et fauche les refus (les zones herbeuses que le cheval refuse de manger) pour éviter leur extension.
Le centre d’accueil pour visiteurs est davantage qu’une simple cafétéria. Si les promeneurs, après la découverte du refuge, peuvent s’y détendre devant une bière bio ou de la petite dégustation végane, la convivialité et le confort des lieux servent un but plus large. Tout, à Animaux en Péril, se veut un outil de sensibilisation.
Un week-end sur deux à Meslin l’Evêque, une équipe de bénévoles, chacun affecté à une tâche bien particulière, est à la disposition du public: l’un vous accueille au bar, l’autre vous accompagne à la rencontre des animaux et vous fournit toutes les explications sur les activités des refuges. Le troisième met les petits plats dans les grands au moyen d’ingrédients non issus de l’exploitation animale, et vous propose de petits mets à base de saveurs exclusivement végétales. Ces dernières représentent une alternative à l’alimentation carno-lactée, majoritaire dans nos sociétés, mais de plus en plus décriée par les amoureux des animaux, les défenseurs de la nature et d’une alimentation aussi saine qu’éthique.
La terrasse adjacente est quant à elle un lieu de fraîcheur ouvrant sur des vues panoramiques semées d’animaux qui paissent en toute sérénité. Aménagée avec le souci de l’esthétique et du confort, elle prolonge le volume intérieur sur toute sa longueur, et le badaud y accède par de vastes baies vitrées coulissantes. Lumière, quiétude et facilité d’accès sont les maîtres mots qui ont présidé à l’assemblage des deux espaces, et le résultat entremêle intérieur et extérieur pour un moment de paix au sein d’un écrin de verdure.
Le paddock est un élément incontournable dans notre pays, où la météo et la durée de la mauvaise saison rendent les prairies inexploitables six mois par an. Car la pluviosité ne change rien à un fait de base : les équidés de tous âges et de toutes conditions physiques ont besoin d’un minimum d’exercice quotidien. À la mauvaise saison, ils sont lâchés chaque jour dans le paddock en petits groupes, laissant à chacun l’opportunité de se dégourdir les jambes, de donner libre cours à ses besoins d’exercice et de contacts sociaux.
Le paddock a été érigé en 1998 et constitue une réalisation de taille, puisqu’il mesure 40 mètres de long sur 20 de large, soit huit cent mètres carrés de piste dédiés au bien-être de nos équidés.
Equipé avec le même professionnalisme qu’une piste de centre équestre, il est cloisonné sur son périmètre intérieur par un pare-bottes en bois, et la piste est constituée d’une alliance de sable et de matière synthétique spécialement étudiée pour le confort des chevaux. Ce mélange, ainsi que le système d’arrosage ultra-moderne à gestion électronique, assurent un taux d’humidité optimal au sol, et garantissent une piste sans poussière à nos équidés
L’entretien des pieds de nos animaux, s’il ne nécessite pas d’installations spécifiques pour les ovins et caprins, repose en revanche sur un matériel adéquat en ce qui concerne les animaux lourds tels que les bovins et chevaux de trait.
Le travail de maréchalerie installé au refuge consiste en une structure de contention constituée de quatre piliers verticaux, d'une barre d'appui, d'une barre anti-recul, et de poutres latérales. Elle sert à maintenir les chevaux de trait en position lors de l’entretien de leurs pieds, tant pour leur confort que pour la sécurité du maréchal-ferrant.
Le travail pour bovins, qui sert comme son nom l'indique à parer les pieds des bovins, relève d’une technique très différente. Sa structure plus fermée entoure complètement l’animal afin de le contraindre à l’immobilité, et s’augmente d’un système de poulies afin de lever les pieds du « patient » en cours de pédicure.
Gérer les infrastructures, entretenir des hectares de prairies (ébouser, herser, faucher et engraisser), prendre en charge les animaux saisis et errants, charger et décharger le foin, la paille et le fumier, distribuer la nourriture (y compris le fourrage en prairie) et vidanger les stabulations, sont autant de tâches qui imposent des véhicules utilitaires adaptés.
Au fil des années, notre association s’est pourvue d’un matériel exhaustif afin d’atteindre une complète autonomie. Les deux refuges détiennent à ce jour une flotte d’engins comprenant des véhicules tout-terrains, des tracteurs agricoles, une ébouseuse, un semoir à engrais, une faucheuse de refus, divers chargeurs (dont un à bras télescopique et un valet de ferme), un quad et des remorques.
Notre activité nous confronte régulièrement au transport d’animaux, que ce soit lors de saisies, du trajet vers une clinique vétérinaire, ou du départ d’un heureux élu à l’adoption. Il est également nécessaire de déplacer certains animaux au printemps et en automne, la répartition des prairies exigeant qu’ils alternent les périodes de stabulation dans un de nos sanctuaires et les périodes en prairie dans l’autre. Ces multiples raisons ont poussé notre oeuvre à s’équiper d’un van motorisé et d’un van-remorque, qui lui permettent d’assurer aux animaux des trajets confortables en toute sécurité.