Narcissa survivait avec une centaine d'autres brebis et agneaux dans des conditions d'une créativité macabre rare : le petit éleveur avait littéralement empilé ses moutons dans un bâtiment de ferme dont il avait lui-même créé les étages, sans doute à la base pour s'en servir de fenil, mais in fine, il y a stocké ses moutons, sans leur offrir de quoi survivre comme de l'eau, du foin ou même de la lumière.
Narcissa a survécu au milieu des cadavres de ses semblables qui ont succombé à l'absence de soins. Elle est arrivée remplie de parasites et le dos râpé par l'exiguïté de sa geôle. Ces conditions de vie l'ont affectée à un point tel qu'elle est terrifiée par toute tentative d'approche d'un être humain. Elle préfère se fondre dans son troupeau, synonyme de sécurité.