Le sauvetage de Camille relève du miracle. Elle croupissait, avec trois autres moutons, sur un terrain complètement isolé. Ils n’avaient ni eau, ni nourriture. Autour d’eux, se décomposaient trois cadavres de moutons, probablement morts de soif. Leur propriétaire vivait loin du lieu de détention de son cheptel et n’avait visiblement pris aucune disposition pour leur apporter les soins indispensables à leur survie. Camille et ses congénères étaient envahis de poux à leur arrivée à Meslin-l’Evêque. Extrêmement peureuse, Camille n'entend s'approcher des humains sous aucun prétexte.