Suite à la maladie de son propriétaire, Ernestine a rejoint le refuge de Meslin-l’Évêque afin d’y poursuivre une existence dorée. Son tempérament est vif et elle se montre dominante avec les autres animaux, mais cette ânesse qui n’a jamais eu à souffrir de la brutalité humaine fait preuve de docilité envers nos soigneurs. Ernestine est pathologiquement craintive, et redoute l’irruption d’éléments inhabituels dans son décor familier, même s’il s’agit de simples flaques d’eau de pluie.